2 avril 2006
Francis Cabrel: L'encre de tes yeux (1980).
Puisqu'on ne vivra jamais tous les
deux
puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls
puisqu'ils sont si nombreux
même la morale parle pour eux
j'aimerais quand même te
dire
tout ce que j'ai pu écrire
je
l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Je
n'avais pas vu
que tu portais des chaînes
à trop vouloir te
regarder
j'en oubliais les miennes
on
rêvait de Venise et de liberté
j'aimerais
quand même te dire
tout ce que j'ai pu
écrire
c'est ton sourire qui me l'a
dicté.
Tu viendras longtemps
marcher dans mes rêves
tu viendras toujours
du côté
où le soleil se lève
et si
malgré ça j'arrive à t'oublier
j'aimerais
quand même te dire
tout ce que j'ai pu
écrire
aura longtemps le parfum des
regrets.
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R
C